Avec un nombre croissant des jeunes calédoniens recrutés, formés et insérés dans le tissu économique local, le RSMA-NC a atteint en 2020 les objectifs fixés par le SMA dans le cadre de son plan « SMA 6000 ». L’objectif en était l’accueil, la formation et l’insertion de 6000 jeunes des Outre-mer.
Depuis trois ans, le RSMA-NC consolide son modèle tout en innovant pour répondre aux enjeux de l’employabilité durable, au cœur du projet « SMA 2025 » mené par le ministère des Outre-mer. De nouvelles missions et des projets spécifiques auxquels répond déjà le RSMA-NC :
- Développer le rôle de sas de préparation à l’alternance du SMA et favoriser l’intégration directement en deuxième année des jeunes ayant acquis le niveau de compétences nécessaires.
- Renforcer l’accompagnement médico-psycho-social individualisé des jeunes du SMA afin de lever les freins à leur insertion socioprofessionnelle.
- Lancer le programme SMA inter Outre-mer visant à développer la mobilité inter Outre-mer des volontaires.
- Expérimenter un dispositif de « cadets citoyens » à Mayotte et en Guyane au profit d’un public mineur français ou étrangers en cours d’acquisition de la nationalité française.
- Valoriser l’impact social et économique du SMA en mesurant le devenir des jeunes jusqu’à deux ans après leur sortie.
- Inscrire le SMA dans une dynamique de formation qualifiante.
- Inclure le SMA dans la révolution numérique en cours : métiers, pédagogie, environnement.
- Faire acquérir le réflexe « Plateforme SMA » dans les territoires afin de renforcer la coordination et la collaboration des acteurs de l’orientation, de la formation et de l’emploi.
- Renforcer l’employabilité durable des jeunes en inscrivant la formation du SMA dans une approche par compétences.
- Accroître les capacités d’accueil et de formation du RSMA de Nouvelle-Calédonie pour 80 jeunes supplémentaires.
En 2020, un autre défi a été relevé par le RSMA-NC puisqu’une 3ème compagnie de formation professionnelle a vu le jour à Bourail en Province Sud. En coopération et avec le soutien du GIEP elle permettra dès lors la formation de 80 volontaires supplémentaires chaque année et une offre visant des métiers nouveaux ou pour lesquels une pénurie de main d’œuvre est constatée par les acteurs économiques du territoire.